Dans les quartiers populaires, on s’éloigne de l’Art nouveau typique des demeures bourgeoises pour se tourner vers des immeubles de rapport, des commerces, des écoles, des cafés, des cinémas, etc.

L’Art nouveau, avec ses vitrines, ses boiseries, ses vitraux et décorations, s’offre ici aux regards des couches les plus modestes de la population.

Plusieurs architectes adoptent ce style, les artisans aussi : menuisiers, orfèvres, tailleurs de pierre, vitrailliste…

Il reste assez peu de vestiges de cet Art nouveau populaire, rescapés des grands travaux et de la pression immobilière du centre-ville. À y regarder de plus près, on peut tout de même les (re)découvrir au milieu d’une artère commerciale, aux abords du trafic automobile, sur le piétonnier…

Loin des demeures « Art nouveau total », ils sont les témoins de cette philosophie visant à faire d’une brique deux coups : une architecture en phase avec le temps présent et qui s’adapte à toutes les classes sociales.